Et si le problème… ce n’était pas l’animal ?

Quand un animal présente un comportement difficile — qu’il grogne, qu’il fuit, qu’il détruit, qu’il tire, qu’il griffe — la réaction humaine est souvent immédiate : “Il faut corriger ça.”
Et la question sous-jacente, presque automatique, devient : “Comment le faire changer ?”

Mais si, pour une fois, on posait une autre question :
Et si ce n’était pas lui, le problème ?
Et si ce comportement n’était pas une erreur… mais une alerte ?

Un comportement n’est jamais isolé

Un animal n’agit pas “dans le vide”. Il vit dans un foyer. Il baigne dans un climat émotionnel, un rythme quotidien, des échanges humains parfois cohérents, parfois contradictoires.
Il absorbe. Il ajuste. Il réagit.

Et ce que l’on appelle un “problème de comportement” est bien souvent le signal visible d’un déséquilibre invisible.
Un chien qui tire n’est peut-être pas têtu. Il est peut-être en surstimulation constante.
Un chat qui attaque n’est pas “méchant”. Il est peut-être hypersensible, en surcharge, ou contraint sans qu’on s’en rende compte.
Et dans la majorité des cas, ce comportement parle aussi de l’humain.

Et si votre animal vous montrait ce que vous ne voyez plus ?

C’est une question que je pose souvent avec douceur, mais avec honnêteté.
Et si votre chien vous montrait qu’il manque de cadre ?
Et si votre chat reflétait votre besoin de retrait, votre anxiété, votre frustration ?
Et si votre animal portait, à sa manière, les émotions que vous n’avez jamais su exprimer ailleurs ?

Ce n’est pas de votre faute.
C’est simplement le fonctionnement naturel d’un système vivant.
Dans un foyer, tout communique. Même quand rien n’est dit.

Travailler sur la relation, pas sur l’individu isolé

Dans ma pratique, je n’interviens jamais uniquement sur l’animal.
Parce qu’un être vivant ne “dysfonctionne” pas seul.
Il exprime quelque chose de plus grand que lui.
Et la véritable transformation ne vient pas d’une série d’exercices bien faits. Elle vient du lien, de la qualité de la relation, de la clarté du cadre, du respect mutuel.

Mon approche systémique me permet d’identifier les noeuds invisibles :
– Une attente irréaliste d’un humain en perte de repères
– Une surcharge émotionnelle transférée inconsciemment
– Une dynamique relationnelle qui enferme tout le monde dans un rôle

Quand on regarde tout cela avec bienveillance, sans chercher un coupable, alors les choses commencent à s’apaiser.

Restaurer la sécurité intérieure… des deux côtés

Un animal a besoin de sécurité émotionnelle pour pouvoir changer.
Et un humain aussi.
C’est pourquoi je vous accompagne à reconstruire cette sécurité, pas à “résoudre un problème”.

Je vous aide à mieux comprendre votre posture, vos réactions, vos croyances.
Et en parallèle, on ajuste l’environnement de l’animal, ses besoins, ses espaces, son rythme.

Le résultat ? Ce que vous cherchiez : plus de calme, plus de fluidité, une relation vivante..

Ce n’est pas le comportement qu’il faut corriger.
C’est la relation qu’il faut rééquilibrer.
Et quand on commence à la regarder comme un système vivant,
tout commence à changer.

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